L’origine du drone, aéronef sans équipage à bord, UAS
Néé d’un concept datant du XXe siècle et plus particulièrement pendant la Première Guerre mondiale avec la fabrication de prototypes d’avions sans pilote radio-commandé, les États-Unis ont été les premiers à avoir intensifier le développement du drone à partir des années 1950 pour permettre la surveillance et l’intervention militaire chez l’ennemi sans encourir les risques humains. Caractérisé au préalable par leur vol lent, bruyant et à basse altitude, le terme drone du mot anglais signifiant « faux bourdon » désigne en réalité un aéronef sans équipage dont le pilotage est automatique ou télécommandé.
Depuis les années 2010 et leur commercialisation, les drones sont devenues rapidement l’une des technologies les plus populaires au monde, ils révolutionnent la façon dont nous interagissons avec notre environnement. En effet, avec notamment leur capacité à voler de manière autonome et à capturer des données à distance, ils offrent un large éventail de cas d’utilisation à des fins commerciales et récréatives, ils sont mêmes devenus aujourd’hui des outils indispensables pour une variété d’industries et de besoins comme pour, l’agriculture, la surveillance maritime et environnementale, les opérations de recherche et de sauvetage, les services de livraison dans les zones montagneuses isolées et difficiles d’accès, etc.
Les réglementations européenne et nationale autour des drones (UAS)
À mesure que l’utilisation, la technologie et la capacité des drones se développent et ne cessent de croître, nous permettant ainsi d’explorer de nouvelles frontières d’une manière que l’on croyait autrefois impossible ; le besoin de réglementations et de protocoles de sécurité devient plus important pour garantir que ces drones sont utilisés de manière sûre et responsable, tout en profitant de leurs avantages mais sans mettre les autres en danger.
Par conséquent, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a élaboré des normes et des recommandations pour les aéronefs autour de leur utilisation, leur immatriculation et les protocoles de sécurité pour les opérateurs de drones. Ces lignes directrices fournissent ainsi un cadre permettant aux pays d’élaborer leurs propres réglementations régissant l’utilisation des drones dans leur espace aérien, tout en protégeant la sécurité publique et la vie privée.
En France, l’utilisation des drones dans l’espace aérien est encadrée par le Code de l’aviation civile et par le Code des transports. De facto, c’est donc à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) d’établir un cadre de règles autour de ces aéronefs qui circulent sans personne à bord, tout en veillant à la sécurité du transport aérien et de la navigation aérienne ainsi que du bien-être des hommes et la préservation de son environnement.
Bien entendu en matière de drone ou d’aéronef, la DGAC s’appuie avant tout sur un cadre réglementaire européen dit « règlement de base » conféré à l’Agence de l’Union Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA). Dans cette optique, la DGAC a donc choisi de reprendre la terminologie européenne et d’utiliser le sigle anglais « UAS » (Unmanned Aircraft Systems) pour nommer les drones de loisirs que ça soit pour un usage personnel ou professionnel.
Nous vous détaillerons plus bas dans cet article tout ce qui sera nécessaire de suivre en termes de réglementation par l’acquisition et l’utilisation de ce drone DJI Mini 2.
Les principaux critères de comparaison des drones de loisirs ou professionnels
Lors de l’achat d’un drone, il y a plusieurs critères importants à prendre en compte pour s’assurer de choisir le modèle le plus adapté à vos besoins. Voici quelques-uns des critères de comparaison importants à vérifier :
- La portée de contrôle : la portée de contrôle détermine la distance maximale entre le drone et la radiocommande. Plus la portée est grande, plus vous pourrez explorer de vastes terrains ou capturer des images et des vidéos à distance.
- L’autonomie de la batterie : l’autonomie de la batterie détermine la durée de vol du drone, il est important de choisir un modèle avec une autonomie suffisante.
- La qualité de la caméra : la qualité de la caméra intégrée ou attachée au drone ainsi que les options de stabilisation de l’image sont des critères importants si vous souhaitez capturer des images ou des vidéos de haute qualité.
- Les fonctionnalités de vol intelligentes : les drones modernes offrent une gamme de fonctionnalités de vol intelligentes, telles que le maintien de l’altitude, le retour automatique à la maison et la capacité de suivre un sujet.
- La taille et le poids : la taille et le poids du drone sont importants si vous prévoyez de transporter le drone régulièrement. Les drones plus petits et légers sont plus faciles à transporter, mais peuvent avoir une autonomie de batterie plus courte ou moins de fonctionnalités.
- Les réglementations de vol : comme nous le détaillons plus bas, il est important de vérifier les contraintes en termes de réglementation avant d’acheter un drone en catégorie ouverte.
- Le prix : les drones de haute qualité avec des fonctionnalités avancées peuvent être plus chers, mais il est important de trouver le juste équilibre entre le prix et les fonctionnalités nécessaires pour répondre à vos besoins.
Le drone DJI Mini 2 : Pack classique ou Fly More Combo
DJI Mini 2 – pack classique | DJI Mini 2 – pack Fly More Combo |
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DJI, pour Da Jiang Innovation, est une entreprise chinoise fondée en 2006 qui produit principalement des drones, caméras de loisir et professionnels ainsi que des drones agricoles et d’entreprises, c’est tout simplement et incontestablement le leader mondial de ce secteur d’activité des drones de loisirs.
Le DJI Mini 2 est l’un des best sellers de la série mini, mais c’est aussi une petite merveille technologique qui tient dans une main et ne pesant pas plus de 249 g (batterie et carte Micro SD comprises), soit environ autant qu’une pomme. Compact, pratique, il dispose de tous les équipements, des fonctionnalités, des performances d’un grand, mais c’est aussi et surtout le moins contraignant d’un point de vue de la réglementation ou des obligations légales en tant qu’exploitant UAS (pilote de drone).
Le drone DJI Mini 2 est proposé selon 2 packs, le pack classique et le Fly More Combo. Naturellement, le pack Fly More Combo est le plus complet et le plus confortable puisqu’il dispose de plus d’accessoires mais il est aussi plus cher que le pack classique, voici le comparatif des accessoires contenus dans chacun de ces 2 packs :
DJI Mini 2 – pack classique | DJI Mini 2 Fly More Combo | |
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Drone | x 1 | x 1 |
Radiocommande | x 1 | x 1 |
Batterie | x 1 | x 3 |
Câble de charge | x 1 | x 1 |
Hélices supplémentaires | x 1 | x 3 |
Câble de connexion RC et RS (Micro USB, USB Type-C, Lightning) | x 3 | x 3 |
Paire de joysticks supplémentaire (sticks) | x 1 | x 1 |
Vis de fixation pour hélices | x 6 | x 18 |
Tournevis | x 1 | x 1 |
Manuel d’utilisation | x 1 | x 1 |
Attache-hélices | x 1 | |
Station de recharge bidirectionnelle | x 1 | |
Adaptateur secteur USB 18 W | x 1 | |
Sac de rangement à bandoulière | x 1 |
La différence de prix entre le pack classique et le Fly More Combo pourra en faire réfléchir certains seulement, pour permettre le transport du drone en toute quiétude avec ces accessoires comme la radiocommande et les batteries, le sac de rangement n’est pas du superflu. De même, la sangle pour attacher les hélices, fournie avec le pack Fly More Combo, permettra également le transport du drone dans le sac de rangement sans craindre la cassure ou la détérioration d’une hélice. Autre différence, le pack Fly More Combo propose 3 batteries contre 1 seule pour le pack classique ainsi qu’une station de recharge pour batterie, ce qui vous permettra de voler avec votre drone pendant plus d’1 h 30 contre 31 min (en théorie) avec le pack classique.
Nous vous présentons dans cet article le pack Fly More Combo du DJI Mini 2.
Détail du pack DJI Mini 2 Fly More Combo
Le drone
Bien qu’il fasse partie des drones de loisirs, le DJI Mini 2 sera apprécié par un large public, que vous soyez débutant, intermédiaire ou expérimenté, il conviendra parfaitement à divers usages que ça soit dans un cadre familial ou professionnel.
D’un point de vue physique, le drone est ultra compact et léger (158 g sans la batterie et la carte MicroSD), habillé d’une couleur grise plutôt tendance et doté d’une bonne qualité de fabrication, ce drone est aussi facilement transportable et rapidement dépliable grâce à ses bras repliables. Étant donné sa date de sortie, le DJI Mini 2 ne possède pas de marquage CE mais pas d’inquiétude, puisque vous n’en serez en aucun cas défavorisé qu’importe les nouvelles réglementations européenne ou française dont nous évoquons en détail les différents points ci-après dans cet article.
Tous les bras du drone sont repliés avant l’empaquetage, pour utiliser l’appareil il faudra d’abord et dans cet ordre : dépliez les bras avant, les bras arrières, puis toutes les hélices. S’agissant de la connectique, le drone est doté d’un port type USB-C pour permettre de recharger la batterie dont son emplacement est caché par un couvercle à l’arrière de l’appareil. Juste en dessous on y retrouve également un slot pour y insérer une carte microSD afin d’enregistrer des images et des films pendant le vol puisque le drone n’embarque aucun stockage interne.
Sous l’appareil on retrouve un système de détection infrarouge 3D et un système optique composé d’une caméra, cela permet au drone de maintenir sa position actuelle, d’effectuer un vol stationnaire plus précis et de voler en intérieur ou dans d’autres environnements sans signal GPS à une altitude comprise entre 0,5 et 10 m. De même, à l’extérieur et grâce à ce système, lorsque vous faites descendre l’appareil au sol, le drone ralentit à environ 50 cm, puis comprend que vous voulez atterrir et descend doucement. Le drone dispose également d’un système de navigation par satellite (GPS + GLONASS + Galileo), à l’aide de ses émetteurs et récepteurs il est donc facile pour le drone de se localiser. Enfin, le drone est équipé d’un bouton marche/arrêt qui permet d’allumer et d’éteindre l’appareil et d’un bouton QuickTransfer afin d’obtenir le statut de l’appareil par un indicateur à LED et dont les différents statuts sont décrits dans le guide utilisateur du DJI Mini 2 à partir de la page 12.
Côté motorisation, le drone est équipé de moteurs sans balais (brushless) dit « moteurs améliorés », ils sont notamment suffisamment robustes pour permettre une résistance au vent de force 5 (à l’échelle de Beaufort) soit entre 17 et 21 nœuds (38 km/h max.) et pouvant aller jusqu’à une altitude maximale de 4000 mètres.
Voici les caractéristiques techniques du drone DJI Mini 2 :
DJI Mini 2 – Le drone | |
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Poids au décollage | < 249 g |
Dimensions | Plié : 138 × 81 × 58 mm Déplié : 159 × 203 × 56 mm Déplié (avec hélices) : 245 × 289 × 56 mm |
Distance diagonale | 213 mm |
Vitesse d’ascension max. | 5 m/s (mode Sport) 3 m/s (mode Normal) 2 m/s (mode Ciné |
Vitesse de descente max. | 3,5 m/s (mode Sport) 3 m/s (mode Normal) 1,5 m/s (mode Ciné |
Vitesse max. (proche du niveau de la mer, sans vent | 16 m/s (mode Sport) 10 m/s (mode Normal) 6 m/s (mode Ciné) |
Altitude max. de vol | 4000 m (au-dessus du niveau de la mer) | 2000 m avec protections d’hélices 360° (au-dessus du niveau de la mer) |
Temps de vol ma (avec une batterie chargée) | 31 minutes (mesuré en vol à 17 km/h dans des conditions sans vent) |
Résistance au vent max. | 10 m/s (échelle 5) |
Angle d’inclinaison max. | 40° (Mode Sport) 25° (Mode Normal) 25° (Mode Ciné |
Vitesse angulaire max. | 250°/s (mode Sport) 250°/s (mode Normal) 250°/s (mode Ciné |
Temperature de fonctionnement | De 0 ° à 40 °C |
Système mondial de navigation par satellite (GNSS) | GPS + GLONASS + Galileo |
Fréquence de fonctionnement | 2,400 à 2,4835 GHz ; 5,725 à 5,850 GHz |
Puissance d’émission (EIRP) | 2,4 GHz : ≤26 dBm (FCC), ≤20 dBm (CE/SRRC/MIC) 5,8 GHz : ≤26 dBm (FCC/SRRC), ≤14 dBm (CE) |
Plage de précision du vol stationnair | Vertical : ± 0,1 m (avec positionnement visuel) ; ± 0,5 m (avec positionnement GPS) Horizontal : ± 0,3 m (avec positionnement visuel) ; ± 1,5 m (avec positionnement GPS) |
Fonction RTH (Return To Home) | Oui |
Détection des obstacles | Non |
Système d’évitement | Non |
Mémoire interne | Non |
Suivi de sujets | Non |
Contrôle du trafic aérien ADS-B | Non |
La caméra et la nacelle
La caméra est minutieusement protégée par un couvercle de capuchon d’objectif anti-rayures (le Gimbal Protector) qu’il faudra obligatoirement ôter pour permettre le vol du drone. D’autre part, la caméra est montée sur une nacelle mécanique stabilisée sur 3 axes pour permettre une prise de photo ou de vidéo parfaitement maîtrisée à chaque mouvement du drone. Grâce à la présence d’un capteur CMOS 1/2,3 pouces couvrant un angle de 83° (focale de 24 mm f/2,8 en équivalent 35 mm), vous pourrez prendre des photos avec une résolution de 12 MP (4000 x 3000 pixels) et réaliser des vidéos de haute qualité en 4K Ultra HD (3840 x 2160 pixels) à 24, 25 ou 30 ips avec un débit de 100 Mb/s maximum, encodé au format H.264. Vous ne pourrez toutefois profiter des 60 ips qu’en 2,7K (1920 x 1080 pixels), en Full HD 1080p. Afin de pouvoir réaliser quelques agrandissements, soulignons également la présence d’un zoom numérique x2 en 4K, x3 en 2,7K et x4 en FHD.
Les images réalisées avec ce drone sont naturelles et sans contraste ou luminosité excessives ; et bien que le mode D-Cinelike soit absent et ne permet pas de travailler les images en post-production à l’aide d’outils d’étalonnage des couleurs, cela n’empêchera assurément pas un excellent rendu final que ça soit pour les photos ou les films. De plus, étant donné que l’enregistrement des clichés soit possible au format brut en RAW, il sera tout à fait possible d’effectuer quelques retouches photos. Pour finir, le mode panorama (sphère, 180° ou Grand angle) et le mode Bracketing d’exposition automatique (AEB) permettront d’obtenir une image HDR d’une qualité assez exceptionnelle, dynamique et lumineuse. Pour ceux qui souhaiteront s’amuser et profiter de toutes les fonctionnalités du drone avec sa caméra, grâce aux modes de prise de vue Quickshots et les mouvements d’effets Dronie, Fusée, Cercle, Spirale, Boomerang, vous pourrez ainsi réaliser des vidéos créatives ou des clips à destination des réseaux sociaux et en live :
- – Dronie : Le drone vole vers l’arrière et vers le haut en maintenant la caméra verrouillée sur le sujet.
- – Fusée : Le drone monte avec la caméra pointée vers le bas.
- – Cercle : Le drone tourne en cercle autour du sujet.
- – Spirale : Le drone monte et tourne en spirale autour du sujet.
- – Boomerang : Le drone vole autour du sujet sur une trajectoire ovale, il monte en s’éloignant du point de départ et redescend lorsqu’il s’en rapproche. Le point de départ de l’appareil est à l’une des extrémités de l’ovale, tandis que l’autre extrémité se trouve à l’opposé du point de départ, derrière le sujet. Il faut prévoir un rayon d’au moins 30 m autour du drone et un espace de 10 m au-dessus de drone.
Voici les caractéristiques techniques de la caméra et de la nacelle :
DJI Mini 2 – La caméra | |
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Capteur | CMOS 1/2,3″ ; Pixels effectifs : 12 MP |
Objectif | FOV : 83° Format équivalent au 35 mm : 24 mm Ouverture : f/2.8 Plage de mise au point : de 1 m à ∞ |
Gamme ISO | Vidéo : 100-3200 (Auto) 100-3200 (manuel) Photos : 100-3200 (Auto) 100-3200 (Manuel) |
Vitesse d’obturation électronique | 4 – 1/8 000 s |
Taille d’image maximale | Proportion 4:3 : 4000 × 3000 Proportion 16:9 : 4000 × 2250 |
Mode de photographie | Prise de vue unique Intervalle : – JPEG : 2/3/5/7/10/15/20/30/60 s – JPEG+RAW ; 5/7/10/15/20/30/60 s Bracketing d’exposition automatique (AEB) : 3 clichés bracketés à 2/3 EV Panorama : Sphère, 180 °, et Grand angle |
Formats de photo | JPEG/DNG (RAW) |
Modes d’enregistrement vidéo | 4K : 3840×2160 à 24/25/30 ips 2,7K : 2720×1530 à 24/25/30/48/50/60 ips FHD : 1920×1080 à 24/25/30/48/50/60 ips |
Débit d’enregistrement max. Vidéo | 100 Mb/s |
Format/encodage vidéo | MP4 (H.264/MPEG-4 AVC) |
Variation/Gamme ISO | Vidéo : 100-3200 (Auto), 100-3200 (Manuel) | Photo : 100-3200 (Auto), 100-3200 (Manuel) |
Zoom | 4K : 2x 2.7K : 3x FHD : 4x |
Modes QuickShot | Dronie Spirale Fusée Cercle Boomerang |
Formats de fichiers pris en charge | FAT32 (≤ 32 Go) exFAT (> 32 Go) |
Carte mémoire | UHS-I Speed Class 3 ou supérieur |
DJI Mini 2 – La nacelle | |
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Stabilisation | 3 axes (inclinaison, roulis, pano) |
Amplitude mécanique | Inclinaison : de -110° à +35° Roulis : de -35° à +35° Pano : de -20° à +20° |
Plage réglable | Inclinaison verticale : -90° à 0° (paramètre par défaut) -90° à +20° (étendue) |
Vitesse de contrôle max. | 100 °/s |
Plage de vibration angulaire | +/- 0.01° |
Système de détection en intérieur | Portée du vol stationnaire : 0,5 à 10 m |
La radiocommande
Presque plus encombrante et plus lourde que le drone (390 g), la radiocommande est équipée d’une batterie interne de 5200 mAh (autonomie maximale de 6 heures) et d’antennes intégrées pour permettre le pilotage du drone.
La première étape pour utiliser la télécommande consistera à visser les joysticks dévissables ( sticks) qui sont à l’origine rangés dans la partie inférieure de la télécommande pour en faciliter son transport. Les joysticks permettent de contrôler l’orientation (panoramique), le mouvement avant/arrière (inclinaison verticale), l’altitude (accélération) et les déplacements gauche/droite (roulis) du drone. 3 modes de contrôle différents sont disponibles et c’est le mode 2 qui est configuré par défaut, pour plus d’informations reportez-vous au guide utilisateur du DJI Mini 2 à partir de la page 29 ou bien en dernière photo du slideshow de la radiocommande ci-après.
Ensuite, il vous faudra retirez le support pour smartphone, fixer le smartphone sur le bras et choisir un câble (micro-USB, USB-C ou Lightning) afin de relier la radiocommande à votre smartphone pour permettre d’y afficher le retour vidéo. Il vous sera également tout à fait possible d’installer une tablette sur cette radiocommande moyennant l’acquisition d’un support de tablette dont vous trouverez quelques modèles compatibles ci-dessous :
À la différence d’une transmission à liaison Wi-Fi parfois faible comme avec son prédécesseur le Mavic Mini, le DJI Mini 2 est équipé d’une technologie plus performante dénommée 0cuSync 2.0. Cette transmission longue portée à double fréquence alterne automatiquement entre les canaux 2.4 GHz et 5.8 GHz pour éviter les interférences entre la télécommande et le drone. L’OcuSync 2.0 permet ainsi une parfaite transmission pour conserver le signal le plus fort et ainsi éviter les pertes de retour vidéo HD, des données de vol et du pilotage. Ce système de transmission possède également d’excellentes capacités anti-interférences et une excellente qualité de liaison pour permettre une portée et un pilotage du drone jusqu’à 6 km en norme CE pour la France et jusqu’à 10 km en norme FCC (USA).
Grâce à sa fonctionnalité intelligente RTH « Return To Home » et à l’aide du bouton positionné au centre à gauche de la radiocommande, vous pourrez ainsi faire revenir le drone et le faire atterrir au dernier point de départ. Le drone est équipé de trois types de RTH : RTH intelligent, RTH en cas de batterie faible et RTH Failsafe.
- – RTH intelligent : Si le signal GPS est suffisamment fort, vous pouvez faire revenir le drone à son point de départ en appuyant tout simplement sur le bouton RTH de la radiocommande ou même depuis l’application DJI Fly.
- – RTH en cas de batterie faible : pour éviter que le drone tombe en chute libre une fois sa batterie épuisée, DJI Mini 2 détermine de manière autonome si le niveau de batterie actuel est suffisant pour revenir au point de départ en fonction de son emplacement actuel. La fonction RTH en cas de batterie faible s’active lorsque la charge de la Batterie de Vol Intelligente risque de ne pas être suffisante pour assurer le retour de l’appareil en tout sécurité.
- – RTH Failsafe : Si le point de départ a été correctement enregistré et que le compas fonctionne normalement, la procédure RTH Failsafe est activée automatiquement si le signal de la radiocommande est perdu pendant plus de 11 secondes.
Au centre de la radiocommande se trouve un interrupteur qui vous permet de naviguer selon 3 modes de vitesse au vol : normal, ciné et sport.
- – Le mode « normal » : selon si le signal GPS est fort ou faible, le drone utilise alors soit le système GPS ou soit le système optique inférieur pour se localiser et se stabiliser. Dans ce mode, l’angle d’altitude de vol max. est de 25º avec une vitesse de vol max. de 10 m/s, soit 36 km/h.
- – Le mode « ciné » : le mode Ciné est basé sur le mode Normal, mais sa vitesse de vol est limitée, ce qui rend le drone plus stable pendant la prise de vue. La vitesse de vol max. est de 6 m/s soit 21,6 km/h, la vitesse d’ascension max. est de 2 m/s et la vitesse de descente max. est de 1,5 m/s.
- – Le mode « sport » : les réponses du drone sont optimisées pour améliorer son agilité et sa vitesse. Le drone est donc plus réactif aux mouvements du joystick. La vitesse de vol max. est de 16 m/s soit 57,6 km/h, la vitesse d’ascension max. est de 5 m/s et la vitesse de descente max. est de 3,5 m/s.
Au centre à droite vous trouverez le bouton d’alimentation qui vous permettra de vérifier le niveau de charge actuel de la batterie (avec les LED) ou d’appairer la radiocommande avec un autre drone depuis l’application DJI fly. À la livaison du pack Fly More Combo, la radiocommande est déjà appairée au drone.
Dans le coin supérieur gauche est situé un bouton Fn (Fonction) personnalisable à travers l’application DJI Fly, il permet par exemple d’activer une lumière auxiliaire à LED pour faciliter l’atterrissage du drone dans des endroits mal éclairés, de recentrer la nacelle ou
l’incliner vers le bas (paramètres par défaut) ou encore de basculer entre la carte et la vue en direct.
En haut à droite se trouve le bouton Photo/Vidéo qui vous permet de basculer instantanément entre les deux modes.
La molette située dans le coin supérieur gauche vous permettra de contrôler l’inclinaison de la caméra d’une position haute à basse ou régler le régler le zoom en mode vidéo. À l’opposé sur le côté droit se trouve le bouton de l’obturateur/enregistrement pour prendre une photo ou démarrer/arrêter l’enregistrement vidéo.
Voici les caractéristiques techniques de la radiocommande :
DJI Mini 2 – La radiocommande | |
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Fréquence de fonctionnement | 2,400 à 2,4835 GHz ; 5,725 à 5,850 GHz |
Distance de transmission max. (sans obstacle ni interférence) | 10 km (FCC) 6 km (CE) 6 km (SRRC) 6 km (MIC) |
Plages de transmission du signal (FCC) | Fortes interférences (ex: centre ville, paysages urbains, vue limitée) : environ 3km Interférences modérées (ex : paysages de banlieue, champs de vision ouvert) : environ 6 km Faibles interférences (ex : bord de mer, paysage ouvert) : Environ 10 km |
Puissance de l’émetteur (EIRP) | 2,400 à 2,4835 GHz : ≤26 dBm (FCC), ≤20 dBm (CE/SRRC/MIC) 5,725 à 5,850 GHz : ≤26 dBm (FCC), ≤23 dBm(SRRC), ≤14 dBm (CE) |
Courant/tension de fonctionnement | 1 200 mA à 3,6 V (avec un Android) 700 mA à 3,6 V (avec un iOS) |
Température de fonctionnement | De -10 à 40 °C |
Capacité de la batterie interne | 5200 mAh |
Taille des appareils mobiles compatible | 180 x 86 x 10 mm (Longueur x Largeur x Épaisseur) |
Types de port USB compatibles | Lightning MicroUSB (Type-B) USB Type-C |
Système de transmission vidéo | OcuSync 2.0 |
Qualité de l’aperçu en direct (retour vidéo) | 720p à 30 ips |
Débit binaire max. | 8 Mb/s |
Latence (dépend des conditions environnementales et de l’appareil mobile) | Environ 200 ms |
La station de recharge
La station de recharge bidirectionnelle DJI Mini 2 est conçue pour charger maximum 3 batteries en séquence lorsqu’elles sont connectées aux ports de batterie, ainsi que des appareils externes tels que la radiocommande DJI Mini 2, des smartphones ou des tablettes connectés au port USB.
La station de recharge est composée de :
- – 3 ports de charge pour batterie
- – Des voyants LED d’état sur chaque port de charge.
- – Un bouton fonction
- – Un port d’alimentation (Type USB-C)
- – Un port USB
Lors de l’insertion des batteries dans la station de recharge, si un chargeur et des appareils externes sont connectés à la station de recharge, la priorité du chargement est donnée aux batteries. Une fois que toutes les batteries auront été complètement chargées, les appareils externes seront chargés.
Appuyez sur le bouton fonction de la station de recharge et maintenez-le enfoncé pendant deux secondes pour donner la priorité au chargement des appareils externes. La charge des batteries reprend une fois les appareils externes complètement chargés ou après quatre heures de chargement. Lorsque vous chargez des appareils externes, maintenez le bouton fonction enfoncé pendant deux secondes pour repasser la charge aux batteries.
Les voyants LED d’état affichent les niveaux de batterie pendant trois secondes après l’insertion des batteries dans la station de recharge. Il est possible de vérifier le niveau de batterie en appuyant une fois sur le bouton fonction.
Il faudra compter environ 4 heures pour recharger entièrement les 3 batteries à 0% de charge. Les voyants LED d’état restent allumés en blanc lorsque la batterie correspondante est complètement chargée. Pour favoriser leur longévité, lorsqu’une batterie est chargée, retirez-la de la station de recharge.
Vous pourrez retrouver toutes les précautions d’utilisation, de sécurité et d’entretien à travers cette notice d’utilisation de la station de recharge.
Voici les caractéristiques techniques de la station de recharge :
DJI Mini 2 – La station de recharge | |
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Chargeurs DJI compatible | Chargeur USB DJI de 18 W |
Batteries DJI compatibles | Batterie de Vol Intelligente BWX161-2250 |
Entrée | 100 à 240V, 50/60Hz ; 0.5A |
Sortie | 12 V – 1.5 A 9 V – 2 A 5 V – 3 A |
Puissance nominale | 18 W |
Sortie du port USB | Max : 5 V 2 A |
Temps de charge | Pour 3 batteries BWX161-2250-7, environ 4 heures |
Poids | 72 g |
Les batteries
Le DJI Mini 2 utilise une batterie Li-Ion de type LiPo 2S avec une capacité de 2250 mAh, elle est conçue pour minimum 200 cycles de recharge. Bien que la batterie permet une autonomie annoncée du drone à 31 min, dans les conditions réelles et selon la vitesse du vent, en réalité le drone pourra tenir avec une seule batterie entre 25 et 27 min. Pas d’inquiétude toutefois puisque le drone revient automatiquement à sa base sans attendre que la batterie soit complètement déchargée ; au bout de 20 min le drone émet l’alerte, par anticipation s’il est très éloigné, en indiquant qu’il est temps de revenir au point d’atterrissage.
Vous pourrez tout à fait charger la batterie directement depuis le drone, via le port USB-C situé à l’arrière du drone ; une fois insérée dans son emplacement il faudra alors compter environ 1 h 15 pour recharger entièrement la batterie.
Pour connaître le niveau de charge de la batterie une fois insérée dans le drone, il faut appuyer sur le bouton principal sous l’appareil, 4 LED indiqueront l’état de la batterie. Pour retirer la batterie, il faudra simplement soulever la trappe, pincer le sommet de la batterie et tirer légèrement.
Vous pourrez retrouver toutes les précautions d’utilisation, de sécurité et d’entretien à travers cette notice d’utilisation des batteries.
Voici les caractéristiques techniques des batteries avec le pack Fly More Combo :
DJI Mini 2 – Batterie de Vol Intelligente | |
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Nombre | x3 (avec le pack Fly More Combo) x1 (avec le pack classique) |
Type de batterie | LiPo 2S |
Modèle | BWX161-2250-7.7 |
Capacité de la batterie | 2250 mAh |
Tension | 7,7 V |
Limite de tension de charge | 8,8 V |
Énergie | 17,32 Wh |
Puissance de charge maximale | 29 W |
Température en charge | de 5 à 40 °C |
Poids | 82,5 g |
L’application DJI Fly
Une fois les batteries du drone et de la radiocommande chargées, il suffit alors de relier la radiocommande au smartphone, de déplier les bras du drone et de retirer le capuchon de la caméra puis enfin d’allumer la radiocommande et le drone.
L’étape suivante consiste à installer l’application DJI Fly sur le smartphone, créer un compte sur DJI Fly et suivre les instructions en français pour activer votre DJI Mini 2. L’application DJI Fly vous proposera de mettre à jour le firmware du drone et de la radiocommande, il suffit là aussi de suivre les instructions en cliquant sur « Mettre à jour » puis de patienter jusqu’à l’installation complète de la mise à jour, laquelle nécessitera probablement un redémarrage du drone.
Un certain nombre de tutos et de vidéos vous seront proposés afin de vous familiarisez avec le pilotage du drone et le fonctionnement de l’application DJI Fly. On y retrouve également différents guides utilisateur disponibles en téléchargement, les caractéristiques techniques du drone, des conseils, etc. Bref l’application DJI Fly est extrêmement conviviale, intuitive et complète.
L’appairage
Bien qu’à l’origine le drone soit appairé à sa radiocommande avant sa livraison, il arrive que ça ne soit pas le cas, alors pour permettre l’appairage du drone avec sa radiocommande, voici les étapes à suivre :
- Mettez l’appareil et la radiocommande sous tension.
- Lancez l’application DJI Fly.
- Dans la vue caméra, appuyez sur les trois petits points et sélectionnez « Contrôle » puis « Appairer » à l’appareil (Appairage). La radiocommande émet alors un bip continu.
- Maintenez le bouton d’alimentation de l’appareil enfoncé pendant plus de 4 secondes. L’appareil émet un bip sonore pour indiquer qu’il est prêt pour l’appairage. L’appareil émet deux bips sonores pour indiquer que l’appairage a été réalisé avec succès. Les LED de niveau de batterie de la
radiocommande brillent de façon continue.
Le vol
Une fois le drone appairé, depuis l’application DFI Fly il vous sera possible d’accéder au menu de contrôle du drone et d’en modifier certains paramètres configurés par défaut pour des raisons de sécurité et par rapport à la réglementation française (altitude max., distance de vol max., altitude automatique relative au RTH). Vous pourrez modifier les modes de contrôle avec les joysticks (mode 2 par défaut), étalonner la nacelle et la radiocommande, modifier la couleur des LED du drone ou bien encore visualiser l’historique de vos vols.
Pour démarrer les moteurs et commencer le vol, il vous suffira d’actionner les deux joysticks vers leurs angles intérieurs ou extérieurs respectifs. Une fois que les moteurs commencent à tourner, relâchez les deux joysticks à la fois.
Pour arrêter les moteurs, 2 méthodes s’offrent à vous :
- – Méthode n° 1 : une fois que l’appareil a atterri, poussez et maintenez le joystick d’accélération vers le bas. Les moteurs s’arrêteront au bout de trois secondes.
- – Méthode n° 2 : une fois que l’appareil a atterri, abaissez le joystick d’accélération et actionner les deux joysticks de la même manière que pour le démarrage des moteurs. Relâchez les deux joysticks une fois que les moteurs se sont arrêtés.
Une fois en vol, l’application DJY Fly affichera de nombreuses informations sur votre smartphone, on y retrouve notamment :
- – Le niveau de batterie actuel et le temps de vol restant.
- – La force du signal de la liaison vidéo descendante entre l’appareil et la radiocommande.
- – La télémétrie de vol (distance entre l’appareil et le point de départ, la hauteur, la vitesse, etc.).
- – Un indicateur d’attitude qui affiche des informations telles que l’orientation et l’angle d’inclinaison de l’appareil, la position de la radiocommande et la position du point de départ.
- – Les modes de caméra (Auto et Manuel).
- – Le mode de prise de vue pour la photo et la vidéo.
- – Les informations relatives à la carte microSD comme le nombre de photos restantes, la durée d’enregistrement vidéo disponible sur la carte, l’espace disponible sur la carte microSD.
L’application DJI Fly propose également une carte des zones de vol populaires où l’on peut faire voler son drone en toute sécurité nommée les « Fly Spots ». Aussi, grâce à la fonction « Find My Drone » il vous sera possible de faire clignoter les LEDs du drone et de le faire sonner afin de pouvoir le localiser en cas de besoin. On y retrouve également de nombreuses options étendues liées à la prise de photo et de vidéo (qualité, couleur, modes d’enregistrements, etc.)
DJI fly propose également un système géofence appelé le « Fly Safe » qui délimite les zones où il est possible de voler en toute sécurité, celles où le vol peut poser problème et celles où le vol est restreint ou non autorisé.
DJI Mini 2 – Application | |
---|---|
Nom | DJI Fly |
Compatibilité | iOS v10.0 ou supérieur / Android v6.0 ou supérieur |
La réglementation en catégorie Ouverte et avec le DJI Mini 2
La réglementation européenne et française concernant les drones (UAS) catégorise les opérations selon le risque qu’elles représentent, sans considération sur leur finalité (loisirs ou professionnelle).
Il existe ainsi 3 catégories d’opération :
- – La catégorie Ouverte pour les opérations à faible risque (vol en vue directe dans des zones géographiques qui représentent un faible risque pour la circulation aérienne et pour les personnes) ;
- – La catégorie Spécifique pour les opérations à risque modéré (vol en vue directe
dans des conditions différentes de la catégorie Ouverte ou vol hors vue) ; - – La catégorie Certifiée pour les opérations à haut risque nécessitant un niveau élevé de fiabilité de l’aéronef et des opérations (par exemple, transports de personnes, de marchandise dangereuse, etc.)
Dans cet article, nous détaillerons uniquement une utilisation du drone DJI Mini 2 en catégorie Ouverte et nous vous résumons ci-après toutes les dispositions et les réglementations que vous devrez suivre en tant qu’exploitant UAS (pilote de drone) dans cette catégorie.
En application de l’article 14 du règlement (UE) 219/947 qui est entré en vigueur le 31 décembre 2020, tout utilisateur d’un UAS doit s’enregistrer en tant qu’« exploitant d’UAS ». Cette obligation s’applique à tout utilisateur d’un UAS, sauf aux personnes dont l’utilisation se limite au cas suivant :
- – Exploitation dans la catégorie ouverte, ET
- – Masse maximale de l’UAS inférieure à 250g, ET
- – Énergie d’impact de l’UAS inférieure à 80 joules, ET
- – UAS non équipé d’un capteur pouvant recueillir des données à caractère personnel (sauf s’il s’agit d’un jouet conforme à la directive 2009/48/CE).
L’exploitant du DIJ mini 2, équipé d’une caméra, est donc soumis à l’enregistrement en tant qu’exploitant européen d’UAS sur le site web AlphaTango. Le portail web AlphaTango, néé de l’alphabet aéronautique, est géré et administré par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile (DSAC), pour permettre de réguler et contrôler le trafic des drones en France ; il permet également aux utilisateurs de drones de :
- – gérer leurs données personnelles ;
- – enregistrer les aéronefs dont ils sont propriétaires ;
- – obtenir une attestation de suivi de formation, pour les télépilotes qui ont suivi la formation en ligne A1/A3 pour la catégorie ouverte et suivre la formation en ligne Fox AlphaTango de loisir et une formation équivalente dispensée par les fédérations FAAM/UFOLEP ;
- – s’enregistrer comme exploitant européen d’UAS ;
- – déclarer leur activité dans les scénarios standard nationaux et réaliser leur bilan annuel d’activités ;
- – notifier certains vols (au ministère des Armées ou à la préfecture territorialement compétente).
Depuis décembre 2022, le portail AlphaTango a été mis à jour, vous trouverez ainsi les dernières nouveautés apportées.
Pour résumer, par l’acquisition et l’utilisation du drone DJI mini 2, vous serez donc dans l’obligation de :
- – Créer un compte sur le portail AlphaTango et de procéder à l’enregistrement en tant qu’exploitant UAS de votre DJI mini 2. Ce numéro d’exploitant d’UAS commencera par FRA[numéro à 13 caractères]. A l’issue du processus d’enregistrement, un bouton sera à votre disposition pour télécharger un extrait du registre des exploitants d’UAS enregistrés en France.
Vous recevez également un e-mail de confirmation, dont l’objet est « [AlphaTango] Enregistrement comme exploitant d’UAS ». Ce numéro d’exploitant d’UAS doit être apposé sur l’aéronef de manière lisible lorsqu’il est au sol. Le numéro peut être possiblement caché sous réserve d’être accessible après un démontage simple ne nécessitant pas d’outillage (par exemple dans le compartiment des batteries). Lors de toute utilisation de l’aéronef, le télépilote doit être muni de son extrait du registre des exploitants UAS (au format numérique ou papier), et doit pouvoir le présenter aux autorités en cas de contrôle. - – Suivre la formation formation en ligne A1/A3 pour la catégorie ouverte. Même si le DJI mini 2 est un UAS de moins de 250 g, il est toutefois équipé d’une caméra, par conséquent la formation et l’examen sont obligatoire pour pouvoir être autorisé à faire voler votre drone DJI mini 2. La formation et l’examen en ligne sont gratuits, l’examen couvre les notions de base permettant de faire voler un aéronef sans équipage à bord en toute sécurité, il comprend 40 questions et un taux de 75 % de bonnes réponses est exigé. En cas d’échec, vous pourrez le repasser autant de fois que nécessaire car le nombre de tentatives n’est pas limité. En cas de réussite à l’examen en ligne, vous recevez un courriel dont l’objet est au format : [AlphaTango] Réussite à l’examen en ligne de télépilote. une fois l’examen réussi, vous pourrez télécharger votre attestation de réussite à l’examen depuis votre compte AlphaTango et dont la durée de validité est de 5 ans.
Pour plus d’informations sur le portail AlphaTango, veuillez-vous rendre ici.
Extrait de l’enregistrement en tant qu’exploitant UAS et passage de l’examen en catégorie Ouverte A1/A3
La carte Geoportail avec les zones interdites et autorisées dans la catégorie Ouverte
Que ça soit avec le DJI mini 2 ou un autre aéronef, il est essentiel pour chaque exploitant de prendre en considération qu’il n’est pas possible d’utiliser son drone dans certains zones géographiques ou de respecter les conditions d’utilisations s’agissant des zones autorisées. Le portail web Geoportail vous indiquera toutes les informations nécessaires (zones d’interdiction, hauteur maximale, proximité des personnes, etc.).
En France, le vol en catégorie Ouverte est notamment interdit dans l’espace public en agglomération : sinon votre vol relèvera alors de la catégorie Spécifique (voir le guide dédié à la catégorie Spécifique).
La catégorie Ouverte permet de faire voler des aéronefs sans équipage à bord de masse au décollage inférieure à 25 kg. L’aéronef doit être en vue du télépilote, à une hauteur maximale de 120 m du sol ou de l’eau (cette hauteur peut être réduite dans certaines zones (voir carte Geoportail) ; et ne jamais survoler de rassemblement de personnes, c’est-à-dire des rassemblements où la densité des personnes présentes empêche ces dernières de s’éloigner).
Les restrictions en termes de zone pour la catégorie Ouverte sont élaborées entre la DGAC et l’IGN, elles sont représentées sur la carte Geoportail. Cette carte fixe des zones interdites de survol par les aéronefs sans équipage à bord, afin de protéger les sites sensibles (sites industriels sensibles, centrales nucléaires, monuments historiques, hôpitaux, prisons, réserves naturelles, etc.) ; voici les limites à retenir avec la carte Geoportail :
- – la carte est pour l’instant limitée à la métropole (voir plus loin pour des équivalents dans certaines collectivités d’outremer) ;
- – le contour des agglomérations est fourni à titre purement indicatif ;
- – quelle que soit la couleur représentée, le survol d’un fleuve ou d’un parc en agglomération est interdit ;
- – les hélistations privées ne figurent pas dans la version actuelle ;
- – les interdictions temporaires de survol de zones naturelles pendant les périodes de nidification ne sont pas représentées. L’existence de ces zones est connue en préfecture ;
- – la carte n’est pas dynamique. Ainsi les zones créées à titre temporaire n’y apparaissent pas et les horaires d’activation des zones réglementées ne sont pas prises en compte. Pour ces informations, il convient de consulter le site Internet du Service de l’Information Aéronautique.
Pour aller plus loin avec la carte des restrictions pour la catégorie Ouverte et l’aéromodélisme, vous trouverez plus d’information sur le site web de la DGAC à la rubrique Exploitation de drones en catégorie Ouverte.
En catégorie Ouverte (et sauf accord ou dérogation préfectorale), il est interdit aux drones (UAS) de :
- – Voler au-dessus de l’espace public en agglomération. Cette interdiction s’applique pour toutes les agglomérations, quelle que soit leur taille. Pour définir les limites d’une agglomération, on peut se baser sur l’article R. 110-2 du code de la route : « espace sur lequel sont groupés des immeubles bâtis rapprochés et dont l’entrée et la sortie sont signalées par des panneaux placés à cet effet le long dela route qui le traverse ou qui le borde »
- – Voler au-dessus de l’espace public ainsi que des lieux ouverts au public, c’est-à-dire dont l’accès est libre (plages, jardins publics, promenades publiques…) ou dont l’accès est possible, même sous condition, dans la mesure où toute personne qui le souhaite peut remplir cette condition (paiement d’un ticket d’entrée par exemple).
- – Voler dans un espace privé en agglomération puisqu’une telle utilisation suppose :
- – L’accord de l’occupant des lieux.
- – De respecter une vitesse et une hauteur maximale adaptée à l’environnement immédiat (bâtiments, arbres, …) et permettant de limiter les risques en cas de perte de contrôle. La règle dite du « 1 pour 1 » est considérée comme une bonne pratique : ne pas dépasser une hauteur de vol correspondant à la distance horizontale entre l’aéronef et la limite de la propriété. Ainsi, même en cas de perte de contrôle, l’aéronef a une forte probabilité de retomber dans l’enceinte de la propriété.
- – Cas particulier de la ville de Paris : tous les vols en extérieur sont interdits dans Paris, même dans les espaces privés. En effet, non seulement Paris constitue une agglomération mais, en plus, l’espace aérien au-dessus de Paris est un espace aérien « interdit » (zone P 23) ;
- – Voler au-dessus ou à proximité des hôpitaux, des prisons et de certains sites industriels ;
- – Voler à proximité des sites d’accident, de sinistre ou d’incendie, de façon à ne pas gêner les secours (notamment aérien) et ne pas de créer de risque au sol supplémentaire.
Les autres restrictions
Sauf s’il s’agit d’un jouet (au sens de la directive 2009/48/CE), contrairement à l’âge minimum de 16 ans préconisé par le règlement européen, l’âge limite en France pour voler dans la catégorie Ouverte a été fixé à 14 ans. Un enfant plus jeune ne peut prendre les commandes que s’il est accompagné d’un télépilote qualifié et âgé de plus de 16 ans.
Les restrictions d’horaire : Un aéronef sans équipage à bord ne doit pas être utilisé la nuit (même s’il est équipé de dispositifs d’éclairage) en catégorie Ouverte. Par conséquent et selon le terme en langage aéronautique, en France métropolitaine la nuit commence 30 minutes après le coucher du soleil et se termine 30 minutes avant le lever du soleil.
Le largage et l’épandage de charges sont interdits, tout comme le transport de marchandises dangereuses.
Vous ne pouvez pas filmer ou prendre en photo et enregistrer des images permettant de reconnaître ou identifier les personnes (visages, plaques d’immatriculation…) sans leur autorisation (en rapport au droit à l’image et au respect de la vie privée, voir la loi informatique et libertés.
A partir du moment ou vous prévoyez de faire une prise de vue aérienne (photo ou vidéo) pour la monétiser ou la commercialiser, vous devez faire une déclaration d’activité de photographie et de cinématographie aérienne auprès de la direction générale de l’aviation civile (DGAC), pour obtenir les autorisations de captation et enregistrements d’images.
Cette déclaration préalable est nominative, elle est obligatoire pour la réalisation de toutes prises de vue aériennes dans le champ du spectre visible (visible à l’œil nu) au-dessus du territoire Français. Cette déclaration d’activité de photographie et de cinématographie aérienne devra être réalisé à travers le Cerfa n° 12546*01.
Les sous-catégories
Il existe également 3 sous-catégories d’opérations qui ont ainsi été créées (A1, A2 et A3) précisant les modalités d’utilisation et les exigences associées : plus l’aéronef est lourd et plus les distances de sécurité avec les tiers (personnes non impliquées) doivent être importantes. Le niveau de formation exigé pour le télépilote est lui aussi proportionnel au niveau de risque de l’opération.
Les usages possibles sont nombreux. Les différentes sous-catégories permettent
d’entreprendre des vols en catégorie Ouverte ayant pour finalité :
- – des usages de loisir (aéromodélisme, compétitions) ;
- – certains usages professionnels peu risqués ;
- – des expérimentations en sous-catégorie A3.
La notion des sous-catégories introduit également deux fonctionnalités prévues par la réglementation européenne : l’identification directe à distance (fonction permettant à l’aéronef de transmettre électroniquement et de manière ouverte certaines informations), et la géovigilance (fonction permettant à l’aéronef de détecter une violation de limite d’espace aérien et d’en informer le télépilote).
Voici un résumé des sous-catégories selon ces 2 fonctionnalités :
- – Sous-catégorie A1 : il s’agit de la catégorie la moins contraignante en termes de législation, elle concerne tous les drones équipés ou non d’une fonction d’identification directe à distance (exemple : présence d’une caméra sur le drone comme c’est le cas avec le DJI Mini 2).
- – Sous-catégorie A2 et A3 : pour les drones équipés d’une fonction d’identification directe à distance et de la fonction de géovigilance (ce n’est pas le cas avec le DJI Mini 2).
Dans cet article, nous ne nous étalons pas sur les sous-catégories A2 et A3, mais vous pourrez retrouver l’ensemble des dispositions réglementaires à travers ce guide dédié à la catégorie Ouverte.
Pour résumer, le drone DJI Mini 2 est donc en catégorie ouverte et en sous-catégorie A1.
Le DJI mini 2, les drones et les mentions de classe (C0, C1, C2, C3, C4)
La catégorie Ouverte repose en grande partie sur l’utilisation d’aéronefs sans équipage à bord marqués CE, avec mention de classe (C0, C1, C2, C3, C4).
Tous les aéronefs mis sur le marché à compter du 1er janvier 2024 devront porter une mention de classe pour pouvoir être opérés en catégorie Ouverte. D’ici là, pour les drones achetés sans marquage CE, c’est leur poids en vol qui est pris en compte pour définir leur classe.
5 classes d’aéronefs sans équipage à bord ont été créées, permettant de répondre aux différents usages de la catégorie Ouverte.
En tant qu’exploitant UAS, il suffit d’identifier son besoin (notamment à quelle distance des tiers on souhaite faire voler son aéronef), et d’acquérir un UAS de classe correspondante :
- – Les aéronefs de classe C0 pèsent moins de 250 grammes. Ils peuvent être utilisés dans la sous-catégorie A1 ; c’est donc dans cette classe que rentre le DJI mini 2.
- – Les aéronefs de classe C1 pèsent moins de 900 grammes. Ils sont dotés de la fonction d’ identification directe à distance et de la fonction de géovigilance. Ils peuvent être utilisés dans la sous-catégorie A1.
- – Les aéronefs de classe C2 pèsent moins de 4 kg. Ils sont dotés de la fonction d’identification directe à distance et de la fonction de géovigilance. Ils sont équipés d’un mode basse vitesse (sauf si l’aéronef est à voilure fixe). Ils peuvent être utilisés dans les sous-catégories A2 et A3.
- – Les aéronefs de classe C3 pèsent moins de 25 kg et ont une envergure inférieure à 3 m. Ils sont dotés de la fonction d’identification directe à distance et de la fonction de géovigilance. Ils peuvent être utilisés dans la sous-catégorie A3.
- – Les aéronefs de classe C4 pèsent moins de 25 kg et sont dépourvus de moyen de contrôle automatique. Ils peuvent être utilisés dans la sous-catégorie A3. Cette classe a été conçue pour les aéromodèles « prêts à voler » produits industriellement.
Voici ci-dessous un résumé des principales réglementations selon les sous-catégories, les classes et les fonctionnalités :
Sous-catégorie | Distance des tiers | UAS | Fonctionnalités particulières : identification directe à distance et géovigilance | Formation / examen https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr/ |
---|---|---|---|---|
A1 | Survol toléré de personnes isolées* Pas de survol de rassemblement de personnes Hauteur maximale de vol : 120m Vitesse en vol inférieure à 19 m/s. | C0 (m < 250 g) Construit à titre privé (< 250 g) | Non ou Oui | Prendre connaissance du manuel d’utilisation fourni par le fabricant de l’aéronef sans équipage à bord. Vous devez vous enregistrer en tant qu’exploitant UAS si votre drone est équipé d’un capteur pouvant recueillir des données à caractère personnel, donc de la fonction d’identification directe à distance (c’est le cas avec le DJI mini 2 doté d’une caméra). Obligatoire : si votre UAS est équipé de la fonction d’identification directe à distance (c’est le cas avec le DJI mini 2 doté d’une caméra) : Examen théorique pour la catégorie Ouverte A1/A3. Dans les autres cas : il est recommandé de lire le guide et de passer l’examen théorique pour la catégorie Ouverte A1/A3. |
A1 | Près des personnes Hauteur maximale de vol : 120m Vitesse en vol inférieure à 19 m/s. | C1 (m < 900 g) | Oui | Prendre connaissance du manuel d’utilisation fourni par le fabricant de l’aéronef sans équipage à bord. Obligatoire : enregistrement en tant qu’exploitant UAS + enregistrement de l’UAS. Obligatoire : Examen théorique pour la catégorie Ouverte A1/A3. |
A2 | A distance des personnes : 30 m (5 m autorisé si fonction basse vitesse disponible et enclenchée sur l’aéronef) Hauteur maximale de vol : 120m Vitesse en vol inférieure à 19 m/s. | C2 (m < 4 kg) | Oui | Prendre connaissance du manuel d’utilisation fourni par le fabricant de l’aéronef sans équipage à bord. Obligatoire : enregistrement en tant qu’exploitant UAS + enregistrement de l’UAS. Obligatoire : Examen théorique pour la catégorie Ouverte A1/A3 + autoformation pratique (déclarative) + examen théorique complémentaire A2 => Délivrance « brevet d’aptitude de pilote à distance » |
A3 | Loin des personnes : à 150 m des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives Hauteur maximale de vol : 120m Vitesse en vol inférieure à 19 m/s. | Construction à titre privé > 250 g et < 25 kg Pas de mention de classe liée au marquage CE | non pour l’identification européenne sauf si requis pour zone de vol mais oui, signalement électronique « national » si aéronef > 800 g | Prendre connaissance du manuel d’utilisation fourni par le fabricant de l’aéronef sans équipage à bord. Obligatoire : Enregistrement en tant qu’exploitant UAS + enregistrement de l’UAS. Obligatoire : Examen théorique pour la catégorie Ouverte A1/A3. |
C2 (m < 4 kg) | Oui | |||
C3 (m < 25 kg) | Oui | |||
C4 (m < 25 kg) | non pour l’identification européenne mais oui, signalement électronique si aéronef > 800 g |
* La sous-catégorie A1 permet de voler près des personnes avec un aéronef sans équipage à bord de classe C0 ou C1 (de masse inférieure à 900g) ou avec un aéronef de moins de 250 grammes.
Survoler des personnes avec un aéronef de classe C0 ou de masse inférieure à 250 g est toléré, mais cela devrait être évité autant que possible, et lorsque ce n’est pas le cas, de grandes précautions doivent être prises.
En cas de survol imprévu de personnes par un aéronef de classe C1, le télépilote doit réduire autant que possible la durée pendant laquelle l’aéronef survole ces personnes.
Dans cette sous-catégorie A1, le survol de personnes est toléré :
- – Avec un aéronef sans équipage à bord de classe C0.
- – Avec un aéronef construit à titre privé, de masse inférieure à 250 g et de vitesse en vol inférieure à 19 m/s.
- – Avec un aéronef de masse inférieure à 250 g mis sur le marché avant le 1er janvier 2024.
Pour plus d’informations sur la notion de survol toléré, l’EASA met à disposition un guide avec des recommandations (en page 8).
Tous les aéronefs de classes C1, C2, C3, C4, ainsi que tous ceux dont la masse (équipements et batterie ou carburant compris) est supérieure ou égale à 800 g ou nativement équipé d’un dispositif de signalement électronique ou numérique (qui émet un signalement Wi-Fi doivent être enregistrés par leur propriétaire sur le portail AlphaTango.
Pour résumer, l’examen « catégorie Ouverte A1/A3 » est donc obligatoire pour opérer des aéronefs de classe C0 (seulement s’ils sont équipés de la fonction d’identification directe à distance, c’est le cas pour le drone DJI mini 2 doté d’une caméra), C1, C2, C3, C4, et des aéronefs construits à titre privé.
Ne pas confondre : l’enregistrement d’un exploitant UAS et l’enregistrement d’un aéronef par son propriétaire.
L’enregistrement en tant qu’exploitant européen UAS est une disposition introduite par la réglementation européenne. Il s’applique à toute personne physique ou morale qui opère en catégorie Ouverte un UAS de plus de 250 g ou équipé d’un capteur pouvant recueillir des données à caractère personnel (ce qui est le cas pour le drone DJI mini 2 puisqu’il est équipé d’une caméra).
Ce numéro d’exploitant d’UAS commencera par FRA[numéro à 13 caractères] et il doit être apposé sur l’aéronef de manière lisible lorsqu’il est au sol. Le numéro peut être possiblement caché sous réserve d’être accessible après un démontage simple ne nécessitant pas d’outillage (par exemple dans le compartiment des batteries).
Lors de toute utilisation de l’aéronef, le télépilote doit être muni de son extrait du registre des exploitants UAS (au format numérique ou papier), et doit pouvoir le présenter aux autorités en cas de contrôle.
L’enregistrement d’un aéronef (UAS) est une disposition nationale de sûreté publique. Il s’applique au propriétaire de l’aéronef et n’est obligatoire que pour les aéronefs de 800 g ou plus, il est également obligatoire dès que l’aéronef émet un signalement électronique *, et ce quelle que soit sa masse. (Ce n’est pas le cas du DJI mini 2, donc son enregistrement n’est pas nécessaire).
Si tel était le cas, à l’issue du processus d’enregistrement, l’aéronef reçoit alors un numéro d’enregistrement de la forme UAS-FR-[numéro] qu’il faudra apposer sur votre aéronef de manière lisible lorsqu’il est au sol (à l’aide d’un autocollant par exemple. Le numéro peut être possiblement caché sous réserve d’être accessible après un démontage simple ne nécessitant pas d’outillage (par exemple dans le compartiment des batteries).
La durée de validité de l’enregistrement est de 5 ans.
Une fois l’enregistrement effectué en tant qu’exploitant UAS ou pour votre aéronef, il n’est pas nécessaire de s’enregistrer à nouveau pour utiliser votre vol dans un autre pays de l’Union Européenne.
* Un signalement électronique est un dispositif à bord de l’aéronef qui émet un signalement Wi-Fi. Ce signalement est diffusé à tout instant du vol, et contient un identifiant unique et des informations relatives au vol : position de l’aéronef, position du point de décollage, vitesse sol et route suivie.
Comme vous l’aurez compris, il est donc obligatoire de passer l’examen en catégorie Ouverte A1/A3 lorsque vous utilisez votre drone DJI Mini 2.
La check-list avant le vol
Avant le vol, il faut en particulier :
- – s’assurer d’avoir une garantie responsabilité civile, en général cette assurance fait partie de l’assurance habitation mais vous pouvez en souscrire une séparément surtout si vous rentrer dans la catégorie spécifique ou certifiée).
- – s’assurer que le vol est possible sur le site envisagé, s’aider du Geoportail.
- – s’assurer que les distances de sécurité avec les personnes seront respectées,
- – s’assurer de la compatibilité de l’opération avec toute autre activité aérienne,
- – déterminer la hauteur maximale de vol autorisée sur ce site,
- – se munir de tous documents nécessaires, notamment son attestation de suivi de formation (et de toute pièce justifiant de ses compétences, notamment pour voler en sous-catégorie A2), son attestation d’enregistrement d’exploitant d’UAS et l’extrait d’enregistrement de l’aéronef sans équipage à bord (si obligatoire).
Un rappel des 10 grandes règles avec un drone de loisir est disponible ici.
Vous devez vous assurer que l’aéronef est en état de vol, en particulier :
- – Les contrôles préconisés par le constructeur dans son manuel d’utilisation ont été
réalisés, - – lorsque l’aéronef est équipé de certaines fonctionnalités de sécurité (comme des
limitations de hauteur ou d’éloignement, des fonctions de « retour à la maison »(RTH) ou de « posé automatique » en cas de perte de liaison ou de batterie faible etc.), ces fonctionnalités ont été correctement paramétrées. - – les batteries de l’aéronef et de la radiocommande sont en bon état et suffisamment chargées.
- – s’assurer que la position fournie par le GPS est cohérente et que la couverture satellitaire est suffisante (pour les aéronefs équipés, 4 satellites minimum sont nécessaires pour établir une position précise). Attention, penser au masquage du signal en cas d’évolution en intérieur ou autour de structures de grandes dimensions,
- – s’assurer que les conditions météorologiques sont compatibles ; l’aéronef ne doit pas être utilisé par mauvaise visibilité ou par vent incompatible avec ses performances ;
– s’assurer qu’aucun brouillage du signal permettant de télépiloter l’aéronef ne sera à déplorer (par exemple, en présence de structure métallique). - – S’assurer que le télépilote est en bonne condition physique et mentale pour assurer la sécurité du vol : il est notamment interdit de télépiloter sous l’influence de substances psychotropes ou d’alcool.
Conclusion
Que ça soit le drone avec ses performances, son attitude, sa prise en main ou que ça soit l’application DJI Fly, tout est parfaitement maitrisé ! Le drone est discret, compact et peu bruyant ; grâce aux joysticks et au retour vidéo affiché sur le smartphone, le drone permet une parfaite maniabilité en toute sérénité étant donné les nombreuses informations disponibles à travers l’application DJI Fly. Le DJI Mini 2 permet de réaliser de très belles photos et vidéos en 4K malgré toutefois un zoom plutôt faible. Même si le drone ne dispose pas de capteurs d’obstacle ou de collision, ses fonctionnalités comme le vol stationnaire, le RTH avec la détection de perte de liaison ou de batterie faible, en font un drone rassurant que ça soit pour les débutants ou les plus avancés en catégorie Ouverte.
Points forts
- – Maniabilité
- – Autonomie
- – Stabilité
- – Transmission performante (OcuSync 2.0)
- – Bonne qualité photo/vidéo 4K
- – Silencieux
- – Bonne résistance aux vents
- – Portée de vol jusqu’à 10 km (FCC)
- – Garantie : 24 mois
Points faibles
- – Pas de système à détection d’obstacle ou de collision
- – Zoom un peu faible (x4 max.)
DJI Mini 2 – pack classique | DJI Mini 2 – pack Fly More Combo |
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Autres accessoires utiles pour le DJI Mini 2
Le landing pad pour le DJI mini 2 :
Les patins d’atterrissage pour le DJI mini 2 :
Le train d’atterrissage pliable pour le DJI mini 2 :